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Posted by: Jean Jean Pierre | Haiti Culture

Review of How Papa Noël Forgot Haiti – Avery Fisher Hall, Lincoln Center, Dec. 24, 2004

Haïti Progrès January 05 – 11, 2005 Vol. 22, No. 43 Note 1: Lyrics for Petit papa Noël “HOW PAPA NOEL FORGOT HAITI”: THE POLITICS OF CHRISTMAS by Margaret Féquière “How Papa Noël Forgot Haiti” is a lovely musical, co-written by Paul Uhry Newman and Jean Jean-Pierre and directed by Paul Uhry Newman, about a Gonaïves family coping with economic hardship and the devastating impact of Hurricane Jeanne, which ravaged Haiti’s northwest last September. Paul Uhry Newman along with Jean Jean-Pierre and Mapou Productions deliver a highly political play about Haiti’s culture and current events, mixed with a bit of history. So far, there has only been one performance on Christmas Eve at Lincoln Center in Manhattan. Dancers wearing traditional white costumes and performing folkloric Haitian dance routines open the play with a narrator introducing the story. It is a happy, chaotic, and fast-paced scene until the young sick child named Magali, played by Danika Silencieux, sings Haiti’s most popular and beloved Christmas song, Petit Papa Noël.1 Ms. Silencieux’s powerful voice captured the audience. Magali is sick and her only desire is to put together a lantern that will shine so brightly that Papa Noel can find his way to Haiti. The country, wracked by economic woes, political turmoil, and natural disasters like Hurricane Jeanne, sorely needs him. Papa Noël, played by Hollywood actor Danny Glover, expresses his esteem for the Haitian people and their on-going struggle for freedom and development. But he allows himself to be caught up in a political web created by Haiti’s so-called “friends,” powers like the U.S. and France. Tant Viktwa (Carole Alexis), the narrator and Magali’s neighbor, tells us that children are dying all over the island from preventable diseases. Magali, she explains, is a survivor thanks to the financial generosity of an aunt living in Miami. When the generous aunt, Celina, played by Myriam Barthélus, comes for a visit, the play takes a humorous turn. Celina’s arrival highlights the comic but thorny tensions which have developed between Haitians living in the diaspora and those in Haiti. Haitians in the audience were particularly delighted with the cultural clashes portrayed. The play’s message, of course, is about the true meaning of Christmas and Santa Claus, or Papa Noël. As in most Christmas plays, we learn that the season is about altruism and solidarity. Different characters present this, from a Cuban doctor tirelessly giving his services in Haiti’s hills to Magali’s generous aunt. As her family and friends pull together to help Magali through her illness, we are reminded that the true meaning of Christmas is not about Papa Noël bringing gifts but rather about how Papa Noël lives within each and every one of us based on what we do throughout the year to help our fellow human beings. For Haitians living in the diaspora, it is about working hard in a country that is not yours and finding the means to help support family members back home. This musical will resonate especially with immigrants, as it depicts their struggles. Although the actors delivered fine performances, the acoustics of the hall at Lincoln Center were terrible. Key scenes became unintelligible, such as that where Papa Noel’s helper, Watson (Emmanuel Obas), tells the history of Haiti and the finale, when the Cuban doctor and other characters deliver the play’s closing message. About the performance How Papa Noël Forgot Haiti at Lincoln Center December 24, 2004 from 8:00 till 10:00 PM. With Danny Glover, Erna Letemps, Jean Claude Eugène, Danika Silencieux, Emanuel Obas, Myriam Barthelus, Carole Alexis, Michel Lemorin, Israel Samedy, Pierre Alix Haspil. Written by Paul Uhry Newman and Jean Jean-Pierre Music by Jean Jean-Pierre / Lyrics by Paul Uhry Newman. Performed by “Kiskeya: The Haitian Orchestra” of Jean Jean-Pierre. Dance by The Ballet Bacoulou of Haiti directed by Yvrose Green – Choreography: Peniel Guerrier How Papa Noel Forgot Haiti is the story of Magali, a schoolgirl full of intelligence and hope, and her dreams of a visit, at long last, to Haiti by Papa Noël. It is a story that demands to be told. It is a parable for a new day that finds its power in the dreams of a child.

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Posted by: Jean Jean Pierre | Haiti Culture

Le jazz des Jeunes en concert

Roland Léonard Ce soir-là, la nostalgie avait de belles couleurs. Elle régnait pendant quelques heures dans l\’atmosphère qu\’elle imprégnait des parfums et des arômes de jadis, pour le bonheur d\’un public ému et chaleureux, assis et accoudé aux tables-parfois illuminées à la chandelle -dans un style général de café-concert. Ce soir-là, la musique avait inventé la machine à voyager dans le temps, à faire marche arrière. Et ce temps était presque suspendu comme le veut Lamartine dans «le lac». On croyait être retourné à quarante ans et plus dans le passé, hormis quelques détails nouveaux de certains arrangements, actualisant de leur mieux ces pièces anciennes, touchant peu à l\’intégrité des harmonies fondamentales et premières. A l\’occasion du soixante-cinquième anniversaire de sa fondation (4 août 1943- 4 août 2008) le grand orchestre national de musique traditionnelle, dit \’\’super jazz des jeunes, sous la direction du maestro Jean Jean Pierre, se produisait sur le podium du Parc Historique de la Canne à Sucre devant une assistance assez nombreuse. Le concert débuta avec une à deux heures de retard en raison de la pluie qui avait gêné les spectateurs à Pétion Ville ou à Port-au-Prince ; mais malgré le ciel lourd et nuageux , le temps était sec de ce côté-ci à Tabarre. On patienta donc jusqu\’à l\’apparition de l\’orchestre sur la scène. Le présentateur Joe Damas prit la parole, établit un contact chaleureux avec les mélomanes et les décontracta. L\’ensemble entonna son indicatif musical bien connu et joua le premier morceau de son programme, «ancien jeunes», sorte de ibo-contredanse réponse polémique à Nemours Jean-Baptiste, en français, sur le même air que son attaque \’\’Vye Granmoun\’\’ en créole. Le chanteur et les cinq choristes firent de leur mieux. En second lieu, Pierre Blain chanta \’\’Feray -o\’\’, sorte de mélange de meringue et de pétro composée en l\’honneur d\’Ogou. On eut droit à un beau solo de saxophone ténor. Le jeune vocaliste revint au micro pour entonner \’\’Fanm Sen Mak\’\’, cette pièce de résistance, morceau de bravoure de l\’irremplaçable et inoubliable Gérard Dupervil, vantant les charmes, la douceur et la sensibilité presque perverse de certaines beautés Saint-marcoises. Son rythme est une alternance de l\’ibo et de contredanse. Ce fut ensuite au tour de Fabienne Denis de s\’amener et de se produire dans Yoyo, meringue semi-lente, composition malicieuse, à double sens de Auguste Linstant Despradines, dit « Candio», de regrettée mémoire. Le registre grave de cette chanteuse dont l\’ambitus couvre 4 octaves fut frappant; elle dansa même sur scène pendant l\’interlude et le développement instrumentaux, à touche latine . Au fait, cette version est plutôt celle de l\’ensemble Issa-el-Saieh. Le solo de clavier de Richardson Léopold est voisin de l\’original (Belbo ? ou Nono ?) Le premier invité du programme prévu se montra : Azor en pleine possession de ses moyens- chanteur de style \’\’ racines\’\’ naturel-et en pleine harmonie spirituelle avec ces chants du patrimoine. La belle pièce « Kote moun yo», tout à la fois \’\’ raborday\’\’, pétro, meringue et «tontonte», fut bien exécutée, seyant bien à sa voix fruste, éraillée, gorgée de sensibilité, d\’expression. Il nous gratifia, en sus, d\’un assez bon solo de tambour. Les danseuses et les danseurs du ballet \’\’Bacoulou\’\’ portant des tenues chatoyantes, originales, brillèrent dans une chorégraphie, la basse électrique de Dickens Princivil imita d\’assez près nos \’\’vaccines\’\’. «Fleur de mai», cette belle méringue lente, classée comme l\’une des meilleures chansons d\’amour franco-haïtiennes, avec «fleur d\’amour» de Herby Widmaier, \’\’l\’impossible\’\’ de Michel Rolph Trouillot, «Je serai qui tu veux» de R. Policard et Syto Cavé, nous enchanta. Encore une fois, Richardson Léopold se fit remarquer au piano par une brillante paraphrase en guise de variation. « Depotwa», «sur les rives de l\’Artibonite», Kongo et ballet, «yass» à la Ti-Paris, «Machanm Cassav» chanté par Pierre Blain et Eric Charles, «Fanm o Kay», belle contredanse avec ses solos de guitare, de piano et de flûte, «Sirise-o», ce \’\’raborday\’\’ satirique, furent les tubes qui s\’enchaînèrent, allumant la joie, les souvenirs, et les sens du public pour arriver à la pause bien méritée. … La seconde partie, tout aussi intéressante que la première, nous captiva et nous sidéra au point que nous avons négligé d\’en noter les titres et leur ordre de succession ; nous étions en plein rêve, voguant vers les rives d\’une époque antérieure et fantasmatique par la magie de notre imagination. …La nostalgie, aux dires des \’\’ultras\’\’, est un péché dans l\’art ; oui, mais c\’est un péché si mignon et si irrésistible avec le Jazz des Jeunes, le maestro Jean Jean-Pierre, ses musiciens et le Ballet Bacoulou d\’Haïti

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THE HAITIAN TIMES – ” Little Drummer Boy”

“Little Drummer Boy” Musician Remembers Christmas Past While Producing Holiday Play By MacollvieJean-François Haitian Times Staff NEW YORK – Drummer Jean Robert Jean-Pierre plays diligently in a Midtown music studio, flanked by guitarists and a pianist on the right, drummers and conga player on the left and a conductor in front of him. The group was rehearsing for “How Papa Noel Forgot Haiti,” MapouProductions’ year-end offering, in collaboration with Muzik Arts, to be presented at Lincoln Center’s Avery Fisher Hall on Christmas Eve. After a playing classical piece, the ensemble tackled a distinctively Haitian, upbeat number that motivated “Jean Jean” to sway and throw his head back as he slammed the drumsticks on the drums.“That was good,” he said minutes later, exuding a relaxed air with his head-bopping and ready smile. Conductor Gary Topper, however, said he believed the group had gone on for too long. He said certain sections of “Celina,” as the piece is called, should stop at some point to give some of the musicians and audience a breather. “But that’s how we used to do it in [Haiti],” said Jean-Pierre, a former drummer with Bossa Combo, smiling and looking around the room for confirmation. Those familiar with Haitian musicians agreed, adding their own, “Yeah, all night.” Topper said, “Isn’t that after drinking and smoking?” They all laughed, each remembering their experiences with musicians whose measuring stick was the amount of pleasure they felt and noticed in the crowd, not necessarily the number of bars on a sheet. The combination of the two – traditional Haitian mastery and academic refinement – is what Jean-Pierre seeks, in hopes of reaching a cross-section of audiences. “He’s taking the same kind of music the guys used to play in Haiti back in the day, taking the same concepts without losing its essence and adapting it to make it fit so that people today can understand and enjoy it,” guitarist MakariosCesaire said. Jean-Pierre, founder of Mapou Productions and the Jean Jean-Pierre Orchestra said: “My goal is to defend, restore, and promote this culture.” The Lincoln Center atmosphere will most likely not be as lively as an outdoor concert underneath the stars of a tropical sky that Jean-Pierre’s heroes lostthemselves under. Guests expected to attend were present at MapouProductions’ Carnegie Hall events and are drawn by the promise of the nostalgic tribute to their homeland, the First Black Republic in the Western Hemisphere. This 200th anniversary year has proven to be disappointing for many Haitians and supporters of Haiti. When Mapou presented “Happy Birthday, Haiti” in January, violence surged in the Caribbean country as groups clashed over Jean-Bertrand Aristide’s presidency. People clucked their tongues, shook their heads, and began asking how the “Pearl of the Antilles” could have degraded so horribly. Natural and political disasters have victimized Haitians throughout the year, motivating Jean-Pierre to reclaim the beautiful parts that seem to be fading. “It brings you closer to your country,” said Jean-Pierre, a Spring Valley, N.Y.-resident for 30 years. “It forces you to identify with your country and to work so that things like that are repeated.” Jean-Pierre was in Haiti when Aristide resigned under pressure from the United States and France in February. When he saw the French soldiers landing in the country for the first time since Haitian slaves kicked them out and claimed their independence, Jean-Pierre said he nearly vomited. Such realities are far from what the scriptwriter could concoct for the stage or had hoped for his beloved country. Now in his 50s, Jean-Pierre grew up inThorland,a neighborhood of Carrefour, a Port-au-Prince suburb, before FrançoisDuvalier came to power and during his regime’s start. Mom Marienonthe Ridore took her only child to the open-air theatre at theBicentennaire weekly and movies. She allowed him to see matinees by himself by age 10. While other kids played soccer during the 1950’s, Jean-Pierre said his 8-year-old mind pondered the images he saw and heard on television, at concerts, and from the radio. “The first time I heard cymbals, I thought it was an explosion,” Jean-Pierre said. “Later when I began studying music, I saw that is what cymbals are used for.” Around that age, Jean-Pierre took a blade, cut into his mother’s old Philippsradio “to see the guy hiding in there.” “I got a beating, but I was always fascinated,” he said. “The music appealed to me. The music was the magic.” By the time he left Haiti for the United States in 1974, an Afro-sporting Jean-Pierre was skillful enough to get gigs with rhythm-and-blues bands that played funky grooves he learned about by watching blaxploitation films in Port-au-Prince. Though he enjoyed traveling with rock and funk bands, Jean-Pierre felt he was losing his background. He credits Bossa Combo founders Michel Desgrottes, Hansy Desroses and theDjazz des Jeunes orchestra for cultivating his music sense. Composer AntalcidesMurat taught him to read music while Jean-Pierre was still a teenager. In New York, they serve as Jean-Pierre’s muses. The music courses he took at colleges help him put his memories to paper also. The result is scenes like the one with the objecting conductor, but more often, it gives audiences a chance to enjoy an eclectic genre and reminisce. Of the Djazz des Jeunes bass line used for “Celina,” he added: “It feels like wedon’t do that enough, and I want to preserve it.” Jean-Pierre’s Mapou has organized productions and released an album of classic Haitian pieces on it’s “Happy Birthday Haiti” released earlier this year. Big names such as Jonathan Demme, Danny Glover and Michael Ratner are among those onMapou’s board of directors. Besides providing financial support, Demme and Glover contribute their creative talent – Demme with consulting on the script for “Papa Noel,” and Glover by starring in the presentation as legendary ToussaintLouverture. Glover says the company now based at the Atlantic Center Mall – owned byRatner brother Bruce – in Brooklyn has been struggling financially from the onset. It is dependent on donations and volunteers. Ticket sales from the venues, which Jean-Pierre said are chosen because they have great acoustic capability, do not always cover the costs. Carnegie Hall concerts cost $135,000; “Papa Noel” may be $150,000, he said. “We’re always scrapping,” he said. “That’s always been our weakness.” Jean-Pierre said they did not have much time to prepare for this joint venture between Mapou and Muzik Arts’ Alex Villier. This play written in August, with music arranged in September, should have taken a year, he said. He has had to set other projects aside to work full time on the Carnegie concert. Jean-Pierre expects running the company to be difficult, because it has to do with Haiti. “Anytime someone is involved in anything having to do with Haiti, it’s an uphill battle.”

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Le Nouvelliste – “Haïti, relève-toi !”

“Haïti, relève-toi !” «Les sanglots longs/ des violons/ de l’automne/ blessent mon coeur/ d’une langueur/ monotone» (Paul Verlaine) L’Orchestre Symphonique National de la République Dominicaine (OSN) conduit par José Antonio Molina, de concert avec le Choeur National du même pays dirigé par José Enrique Espin, ont participé le 27 janvier dernier à l’enregistrement de la magistrale pièce symphonique du compositeur haïtien Jean Jean-Pierre qui décrit le tremblement de terre du 12 janvier 2010. Reconnu pour son sens très poussé du travail bien fait, ce dernier a été reçu par le ministre dominicain de la Culture, José Rafaël Lantigua, sur demande personnelle du Premier ministre haïtien, Jean Max Bellerive. Haïti: Une dizaine de journaux dominicains ont rapporté l’événement avec un enthousiasme remarquable. C’est pour la première fois en effet que l’Orchestre Symphonique National dominicain a interprété et enregistré une composition d’un auteur haïtien, a déclaré le ministre Lantigua qui a tout arrangé pour faciliter cet enregistrement, une façon de réaffirmer la solidarité de son peuple avec Haïti et sa culture en ces moments difficiles. Une preuve manifeste que le rapprochement d’Haïti avec le pays voisin peut être bénéfique pour tous les deux peuples, si différents sur bien des points et pourtant dépendants sur le plan géographique. Réalisée en un temps record, cette symphonie de 8 minutes composée quelques jours après le drame a été enregistrée à la salle Máximo Avilés Blonda du palais des beaux arts qui a été promptement préparée pour l’occasion avec tout le matériel technique nécessaire. Une cinquantaine de musiciens, dont 30 violonistes, ont rendu possible cet exercice de haute voltige. La large place faite au violon, cet instrument qui se veut maître des âmes romantiques, donne déjà une idée de la nature grandiose et imposante de la pièce: une tragédie. Une tragédie indescriptible, sans commune mesure. Celle du 12 janvier qui a fait environ 300 000 morts et un nombre incalculable de blessés, de handicapés, d’orphelins. “Ayiti, leve kanpe!”, “Haiti, get back up!”, “Haiti, levante!”, “Haïti, relève-toi!”, c’est le titre de cette composition (créole, anglais, espagnol, français). Un titre assez approprié au sujet traité. Rude travailleur, conscient de l’ampleur exceptionnelle du drame, attentif à nos richesses artistiques inépuisables, Jean Jean-Pierre ne se contente pas de décrire ou de retracer la tragédie. Au sein des ténèbres épaisses, il entrevoit la lueur de la délivrance. Terre d’espoir et “panier à crables”, modèle séculaire de délivrance anti-esclavagiste et échec collectif, Haïti ne doit pas rester dans cet état dichotomique lamentable. Pour combattre ce qui s’apparente à une malédiction, notre peuple doit prendre la détermination de se relever et de se reconstruire. C’est une invitation lancée à chaque Haïtien en particulier, qu’il vit dans le pays ou dans la diaspora. Mais c’est aussi une invitation lancée au monde entier, à tous ceux qui ont pris connaissance de l’état de destruction de ce “paradis perdu” après le 12 janvier. Soucieux de l’image du pays des énormes défis auxquels ils doit faire face, l’auteur cherche à éveiller chez tout un chacun l’élan de solidarité nécessaire à la reconstruction d’Haïti, la fibre patriotique. La version vidéo de la pièce de Jean Jean-Pierre, compositeur, producteur, chorégraphe, symphonicien, technicien son et lumières, chef d’orchestre, permet de mieux cerner le sujet dans ses moindres aspects. La mise en scène est alimentée par une dramaturgie expressive et visuelle saisissante. Tout commence par la matinée du mardi 12 janvier, une matinée innocente pour certains, mais complice pour d’autres du drame qui allait se produire en fin de journée (4h53p.m.). La cloche sonne. C’est le calme. Qu’est-ce qu’elle annonce en réalité? L’heure du réveil général ou celle anticipée de tant de funérailles qui n’auront pas lieu selon les coutumes du peuple haïtien? (Des milliers de décédés n’ont pas eu de sépulture). Les bâtiments, les édifices publics sont encore là (le palais national, le palais des ministères,la DGI, le palais législatif, le palais de justice, etc.). Les enfants se rendent à l’école, les fonctionnaires au travail. Les supermarchés fonctionnent ainsi que le transport en commun. Le petit commerce est également au rendez-vous. Tout est ordinaire, tout est coutumier jusqu’à cette sinistre minute dont seulement 35 secondes font repenser brutalement les choses. L’hécatombe. C’est donc le temps des pleurs, des cris, des gémissements, des angoisses… Une situation nouvelle, des comportements nouveaux, improvisés dans la douleur. C’est le délire sanglant. Un cauchemar en direct. C’est le chaos, la confusion. Les mots, la pensée rationnelle font défaut pour parler des cadavres jonchant les rues poussiéreuses. La cloche, le son perçu comme celui du “lambi rassembleur”, le changement des mouvements (crescendo), les cris sinistres qui font penser aux fantômes, aux trépassés, aux mourants sous les décombres, aux nombreuses familles traumatisées et ruinées, autant d’indices de malheur et de régression. Un malheur qui s’identifie graduellement, se révélant plus terrible à chaque fois. Et jusqu’ici, l’oeuvre répond à son objectif de satisfaire tous les goûts. Enflammée et menaçante, comme un long sanglot, elle se veut universelle, présentant le malheur d’Haïti aux peuples du monde entier. Quelle perspicacité! Mais il n’y a pas que tristesse. Il y a aussi la vie. Le miracle de la vie. Le tambour africain, haïtien intervient. L’espoir commence à renaître. Difficile à envisager, imperceptible même, la prise de conscience nationale s’amorce. Et le choeur chante haut et fort, de toutes ses forces: “Ayiti, leve kanpe!”(Haïti, relève-toi!). Quelles vibrations pathétiques ! C’est la dimension nationale de la pièce qui s’achève sur cette note d’espérance: ” Ayiti pa p peri” (Haïti ne périra pas). Un vibrant message d’espérance. Un appel soutenu à l’action constructive. A partir de la vente des CD et DVD de cette oeuvre musicale impressionnante, dont le texte d’introduction a été lu par le grand acteur noir américain, Danny Glover, va se créer un fonds permanent en vue d’instituer en Haïti un programme d’éducation civique et environnementale, a déclaré l’auteur qui a procédé aux arrangements de ” Haïti, relève-toi!” avec le concours de Tim Newman. Conçu dans un contexte de destruction collective, ce programme visera non seulement les écoles mais aussi les églises, les marchés et les centres culturels et civiques. Lucmane Vieux [email protected] Pierre-Raymond Dumas

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O compositor Jean Jean-Pierre

O compositor Jean Jean-Pierre Enquanto aguardas… uma obra-prima. O compositor Jean Jean-Pierre estava em Port-au-Prince no dia do terremoto visitando a família. Nos conhecemos numa das listas pelo Haiti (que chique!) e por isso sei a história. A música conduzida pela Orquestra Sinfônica da República Dominicana ganha um significado ainda mais especial. Durante os anos de reinado do par ditatorial Papa Doc (Haiti) / Rafael Trujillo (Rep. Dominicana), os haitianos que cruzavam desesperados a fronteira eram simplesmente massacrados no país vizinho sob ordens expressas de Trujillo. Durante apenas três dias, calcula-se o assassinato de cerca de 20.000 haitianos somente na fronteira pelas tropas dominicanas. Uma época que ficou conhecida como o Antihaitianismo Dominicano e deixou muitas feridas abertas. No dia do terremoto de 2010, a República Dominicana simplesmente não pediu licença e invadiu o Haiti. Mas desta vez para ajudar. E Jean Jean tenta, dos escombros do terremoto, celebrar este novo momento de solidariedade entre os dois povos de Hispaniola. Me emociona muito a cena final que mostra else hasteando a bandeira defronte do Palácio Nacional destruído. Coisa que acontece até hoje. E no único dos documentos em que o povo foi ouvido, dentre os diversos debatidos na Sessão Especial da Assembléia Geral da ONU sobre o Haiti, um resultado de pesquisa marca bem o caráter do “povo mais resiliente do mundo”: Else dizem que não querem que o Palácio Nacional seja reconstruído. Para que só seja reconstruído por engenheiros haitianos. Quando um dia novos engenheiros haitianos se formarem. É por isso que o Ayiti tem “visgo”.

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Cultura coordinó grabación tema sobre terremoto de Haití

http://www.diariodominicano.com/cultura/2010/02/09/50201/cultura-coordin-grabacin-tema-sobre-terremoto-de-hait Cultura coordinó grabación tema sobre terremoto de Haití Martes 09 de Febrero de 2010 19:46 | SANTO DOMINGO (ANTENA).- El Ministerio de Cultura coordinó la grabación de una pieza sinfónica, que describe musicalmente el terremoto ocurrido en Haití el pasado 12 de enero. José Rafael Lantigua, ministro de Cultura, atendió una solicitud personal del Primer Ministro haitiano Jean Max Bellerive, a fin de que se le brindase la oportunidad al reconocido músico Jean Jean-Pierre de grabar la pieza musical en Santo Domingo, con la Orquesta Sinfónica Nacional y el Coro Nacional.La grabación de Ayiti Leve Kanpe (Haiti Levantate) fue realizada en la sala Máximo Avilés Blonda, del Palacio de Bellas Artes, que fue debidamente preparada para la ocasión con todo el material técnico necesario. La OSN fue dirigida por el maestro José Antonio Molina y el Coro Nacional por su director titular José Enrique Espín. El compositor Pierre produjo la pieza musical días después del sismo que devastó a Puerto Príncipe, produciendo más de cien mil muertes y un millón de personas sin hogar.La pieza musical, de 8 minutos de duración, describe la tragedia y sus consecuencias de forma magistral, a opinión de expertos, quienes alabaron las condiciones de Pierre para producir su obra en medio de las vicisitudes creadas por el sismo en su patria. El gobierno dominicano, a través del Ministerio de Cultura puso a disposición de Pierre, a pedido del Primer Ministro haitiano, tanto a la OSN como al Coro Nacional, así como a técnicos y equipos de la televisora estatal para producir la grabación y el video de la misma.“Es la primera vez que la OSN interpreta y graba una composición de un autor haitiano”, dijo Lantigua, quien afirmó que “se ofrecieron todas las facilidades para que Jean-Pierre pudiese grabar su obra y, de esta manera, reafirmar nuestra solidaridad con el pueblo y la cultura haitianas en estos momentos pesarosos de su existencia”. “Con el CD y DVD que contienen la referida obra musical, se creará un fondo permanente para instituir un programa de educación cívica y ambiental en Haití, que incluya no sólo a las escuelas, sino a las iglesias, mercados y centros culturales y cívicos”, informó por su parte el compositor haitiano. El proyecto cuenta con el respaldo de la Fundación Clinton. “Haití no sólo necesita reconstruirse físicamente, sino que tenemos que volver a educarnos sobre nuestros roles individuales y colectivos, como ciudadanos de lo que debe ser, necesariamente, una nueva sociedad”, declaró Pierre. Agradeció al Ministro de Cultura “todo el empeño que puso para que, en apenas dos días, pudiésemos realizar esta grabación con todas las facilidades técnicas, de equipo humano, y sobre todo con la colaboración desinteresada de un gran maestro como José Antonio Molina y las grandes voces del Coro Nacional dominicano”. Jean Jean-Pierre es un conocido compositor haitiano que ha realizado importantes producciones en el Carnegie Hall y Lincoln Center, además con figuras de la talla del actor Danny Glover y la actriz Susane Sarandon.

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